Michel de Guilhermier nous gratifie de deux billet très intéressant sur les monopoles de l'alimentaire et la hausse du prix du panier de la ménagère depuis l'arrivée de l'euro.
L'informatique n'est pas le seul endroit ou un combat est en cours pour changer les forces en présence et la façon de faire du business. Dans l'alimentaire cela s'appele le sans-marque, le bio, le commerce équitable. Dans l'informatique c'est le logiciel libre. Dans la musique les licences Creative Commons et les modèles alternatifs de production.
Justement sur ce sujet, cet article de libération qui titre "La Dictature des marques c'est passé de mode" traite des différents domaines ou les marques se font attaquer par du sans-marque ou tout du moins par de nouvelles marques significativement différentes (cet article parle de Firefox et Thunderbird pour les logiciels libres !)
Cela rappele furieusement "no logo" et ce que j'avais dit dans billet:
"Sur ce dernier point, je ne voudrais pas trop élaborer dans un billet trop court car c'est un vaste sujet qui serait très polémique mais pour rebondir sur les "petits gestes" je voudrais parler du livre de Naomie Klein "No logo : La Tyrannie des marques". Dans ce livre Naomie Klein decrit de façon très documentée l'irrésistible prise de pouvoir des marques et les effets sur la société. Mais le plus intéressant dans ce libre est la fin ou elle explique ce que nous les consommateurs nous pouvont faire car il est possible de faire évoluer un certain nombre de choses. En effet une chose que les marques doivent faire c'est exploiter les "trends" des consommateurs (s'ils ne le font pas, d'autres le feront et un nouveau marché se crée). Bien entendu ils essayent de les influencer mais quand ces "trends" sont trop important ils ne peuvent que les suivre. Par exemple il y a 10 ans on parlait à peine d'écologie et aujourd'hui il devient petit à petit impensable de ne pas avoir au moins un position par rapport à l'écologie."
Cet article de libération montre que cette prédiction se réalise petit à petit et que nous sommes dans un monde qui change (sûrement pas assez vite aux goûts de beaucoup d'entre nous).
Et rassures toi Bill, être pour ces changements, ce n'est pas être communiste. Ou alors il en reste beaucoup plus que tu ne crois, en particulier aux USA.