Update: en 24h trillian a posté un patch permettant de se connecter à Yahoo ! Jusqu'au prochain épisode. Bravo à Trillian pour la réactivité. Merci à jerôme de cooperatique.com pour cette info.
Une fois de plus, Yahoo a modifié ses algorithmes pour bloquer les outils tiers qui se connectent au reseau Yahoo de messagerie instantannée. L'argument utilisé pour justifier le blocage n'est pas du tout que Yahoo prefere que vous utilisiez leur outil afin d'avoir les 10 panneaux supplémentaires inutiles, les tonnes de megaoctets de mémoire nécéssaires pour afficher les tonnes de pub, mais que Yahoo veut empecher les 'méchants' de spammer son reseau (en anglais) ! La bonne blague..
Bon au mimimum il faudrait assumer ses actes et dire clairement qu'on veut faire payer l'accès d'une façon ou d'un autre..
Cela nous ramène à l'excellent article de Tristan sur la grande pratique de l'industrie informatique qui consiste à habituer (pour par dire droguer) ses utilisateurs en leur fillant un produit gratuit dans l'objectif de sortir de tiroir caisse une fois qu'ils sont bien accros.
Il y a quelques années en pensait que Yahoo était différent.. Yahoo était 'in'.. Actuellement c'est plutôt Google qui joue ce rôle.. Mais qui sait, eux aussi pourront changer leur pratiques quand leurs résultats trimestriels le demanderont (voir les bonnes intentions de google sont releguées en page 26 en anglais).
Il en resulte que rien n'est gratuit. Tôt ou tard quelqu'un payera.. Par la pub, par du racket, par n'importe quel moyen.. La question est de savoir comment et quand ils paieront..
En tant que clients, nous devons faire attention aux offres trop alléchantes.. Nous devons maîtriser notre accoutumance (collective parfois) a certains outils.. Bientôt il nous faudra ajouter sur les offres des stickers noir et blanc en gros caractères: "Ce logiciel peut créer une dépendance", "Attention, ce logiciel peut devenir payant".
Les logiciels libres sont une alternative très interessante, non pas pour eviter l'accoutumance, mais surtout pour garantir la concurrence future.